Il m’a fallu quelques années remplies de rencontres, voyages, recherches et études en psychologie pour accepter un jour cet élan intérieur, comme une évidence qui s’est imposée en moi.

 

Depuis, le métal et l’acier sont devenus une source d’inspiration immense qui m’immerge dans des défis et m’absorbe totalement.

 

J’évolue autour de la fragilité humaine, de l’enfance.

Mes émotions et ma sensibilité me guident.

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Équilibre et déséquilibre de formes géométriques en cubes, rencontres emmêlées de tiges fines, en pleins, déliées, tendues.

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Je plie, tords, assemble.

Je soude des pièces d’acier.

Je coupe et je recommence parfois.

 

À ce matériau brut, en apparence froid et dur, j’apporte quelquefois de la couleur ou d’autres matières comme le verre, toujours pour appuyer mon amour infini de l’univers, de la nature, du vivant.

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Si demain est un monde industrialisé, trépidant qui préfère que l’âme reste endormie, mes sculptures en acier, métal ou laiton, posées au sol ou suspendues dans l’espace, suggèrent une lecture du Soi universel,

à Fleur de Peau.

 

Cet invisible, caché, enfoui qui nous anime tous.

 

Nous, êtres sensibles, en relation avec nous-mêmes, l’autre, l’univers, mais de plus en plus happés, engloutis par la technologie.